Pierre Pierre Pierre | Cidre extra brut

Ferme de Port Coustic (56)

Prix régulier 9,00€

Taxes incluses.

Une belle rencontre pour une belle cuvée ! Ce cidre produit à base des pommes d'un vergers de Redon (56) qui appartient à trois anciens de la région, et tous les trois s'appellent Pierre ! D'ailleurs les trois "Pierre" écrit sur l'étiquette sont en fait leur signature à chacun. Une fois les pommes ramenés sur l'île, préssées puis fermentées naturellement dans la ferme de Port Coustic, à Groix, face à la mer, les variétés Bedan, Carisant, Tressart, et Rouget de Dol offre un beau cidre plutôt fermier, sec et aromatique, avec de petites touches d'amertumes qui caressent délicatement le palais ! Non filtré, sans sulfite ajouté, et à la prise de mousse totalement naturelle, cette cuvée de Mathieu Le Saux est peut-être la moins punk mais on s'y jette volontiers corps et âmes dans le verre !

Label : Non labelisé mais toutes les pommes sont issu d'un ramassage chez des particuliers autour de Redon (56) dont les vergers ne sont pas traités.
Prise de mousse naturelle
Sans filtration - sans sulfite ajouté
Cuvée 2020
Alc : 6,7°
75cl
Origine : France - Groix (56)
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Ferme de Port Coustic : Originaire de Caudan (5666), c’est après de plusieurs années d’expériences dans des vignobles bourguignons et suisses que Mathieu le Saux revient en Bretagne avec un projet zinzin: faire du vin sur l’île de Groix. C’est avec sa compagne, Noémie Vallelian, qu’ils installent leurs 4 hectares de pieds de vignes face à la pointe sud-est de l’île, et plantent également plusieurs pommiers le long des fossés, nous sommes en 2017. Mais il faut plusieurs années (et déboires!) avant de pouvoir récolter les fruits de ces tout jeunes plants, alors en attendant pour pouvoir vivre, Mathieu et Noémie montent un petit maraîchage, adoptent quelques animaux, mais surtout se baladent sur Leboncoin pour trouver des pommes à ramasser chez des particuliers partout en Bretagne. Un jour à Redon, un autre dans les côtes d’armor ou sur l’Île aux Moines... ils ramènent et pressent tout cela dans leur ferme avec un vieux pressoir vertical, tout en prenant grand soin de ne pas mélanger les différentes provenances afin d’en tirer des cuvées au plus proche de leurs terroirs d’origines. Convertis aux principes de la biodynamie, Mathieu et Noémie sont des fervents défenseurs du vivant : aucun traitement chimique, travail au cheval, mais surtout Mathieu croit en une chose : les fermentations na-tu-relles. Et il fait preuve d’une véritable virtuosité dans ce travail, pas l’ombre d’une filtration, ni même d’un ajout de sulfite, c’est un principe qu’il se doit de respecter, que ce soit pour les cidres d’aujourd’hui comme pour le vins à venir. Et quand on goûte à la maîtrise de ces cidres tout en tension, on a hâte d’une chose : goûter les vins ! (mais pour cela il faudra être encore un peu patient)